
La couleur du plumage du gypaète attire aussi le regard.
Elle est obtenue par des bains dans des sources d’eau et de boues ferrugineuses.
Le gypaète barbu est une espèce particulièrement sensible d’autant que son cycle de reproduction est assez lent : le gypaète n’est adulte que vers 7 ans et n’élève, au mieux, qu’un petit par an. En fait il ne réussira sa première reproduction dans les Pyrénées qu’à l’âge de 10 – 11 ans en moyenne. Soumis aux rigueurs de l’hiver mais aussi aux dérangements résultant de la pratique d’activités humaines à proximité du nid, deux fois sur trois la reproduction de l’année échoue. En moyenne, un seul poussin sur trois parviendra jusqu’à l’âge adulte.
En fort déclin en Europe, le Gypaète barbu est classé parmi les espèces menacées de disparition. En 2008 seuls 160 couples étaient recensés en Europe dont environ 130 sur les deux versants de la chaîne des Pyrénées. En Pays Basque, du fait d’un relief modéré et de conditions climatiques spécifiques (pluviométrie et nébulosité importantes) les gypaètes ont toujours été très vulnérables.
Le gypaète barbu bénéficie de plusieurs programmes de protection dans les Alpes, en Corse et dans les Pyrénées françaises et espagnoles.
Fiche d’identité
Nom scientifique :Gypaetus barbatus
Euskara : Ugatza
Français : Gypaète barbu
Espagnol : Quebrantahuesos
Anglais : Bearded vulture
Taille : 1m – 1m15
Envergure : 2m65 – 2m85
Poids : 4,5 – 7.1 kg
Statut : Espèce protégée. Classée “En danger” sur la liste rouge des espèces menacées et à surveiller en France