L’article – illustré de photographies d’Alain Pagoaga, membre de Saiak – , revient notamment sur les cas d' »attaques » dénoncés par certains éleveurs au travers de l’expertise de la vétérinaire Véronique Zanoni. Cette dernière reconnaît que dans certaines circonstances les vautours peuvent s’en prendre à des bêtes affaiblies encore vivantes, mais jamais, selon ses études, sur des bêtes en bonne santé.
Le thème de la mise en place de placettes de nourrissage, permettant aux éleveurs de gérer l’équarrissage localement – assez loin des exploitations – et de manière organisée tout en offrant aux vautours la possibilité de disposer de ressources trophiques toute l’année, est aussi traité dans cet article. Andde Sainte-Marie – membre du syndicat paysan basque ELB favorable à ce système d’équarrissage naturel – souligne que ce serait là un moyen de retisser les liens ancestraux entre agriculteurs basques et vautours. Il n’est pas de l’avis du maire d’Ainharp en Soule qui, à l’image du syndicat FNSEA, pense que ces placettes ne feraient qu’accentuer une dépendance des vautours envers la ressource mise à disposition, et par conséquent augmenteraient le risque de « débordements » à l’abord des exploitations.
Le syndicat ELB condamne en outre la décision du préfet des Pyrénées-Atlantiques qui autorise les gardes de l’ONCFS à pratiquer des tirs d’effarouchement à l’abord des exploitations. Une autorisation qui, selon Andde Sainte-Marie, tend à légitimer les actes répréhensibles de certains individus à la gâchette facile sans pour autant que les résultats escomptés initialement (instaurer une plus grande crainte de l’homme chez les vautours) ne soient atteints.
Voir l’article : « Saiak eta laborariak: mendeetako elkarlan laguntza beharrean »